Histoire Elías Mora
C’est en 1998 que deux amies, Marivi Pariente et Viki Benavides, ont fondé un domaine dans la région de Rueda, sous le nom de «Dos Victorias». Au début, elles vinifiaient dans une autre bodega, faute de moyens; petit à petit, le projet a mûri de construire leur propre cave, à San Roman de Hornija, un village situé non en Rueda, mais dans la zone de Toro. D’où la possibilité d’élaborer leur rouge sous la dénomination Toro. Mais pas leur blanc de Rueda, car légalement, il n’est pas possible de vinifier deux appellations dans la même cave. Aussi les deux amies ont donc dû séparer les deux activités en 2007; Marivi Pariente a construit sa propre bodega à Rueda, sous le nom de «José Pariente» et Viki Benavides a gardé la cave de San Roman de Hornija sous le nom d’«Elías Mora». Les deux femmes ont donc baptisé leurs deux domaines de noms d’hommes, rendant ainsi hommage aux deux viticulteurs qui ont entretenu pendant des années les vieilles vignes qu’elles travaillent aujourd’hui. Dès le départ, l’objectif a été de ne travailler à Toro qu’avec des vieilles vignes également; les deux femmes se sont mises à la recherche de vieux vignerons disposés à leur vendre les raisins de leurs vignes. L’un d’entre eux s’appelait Elías Mora. Ce robuste octogénaire avait passé sa vie à travailler ses vignes de Tinta de Toro. Viki élabore 3 cuvées, avec chacune sa personnalité; mais pour les trois, elle s’efforce d’apporter à la Tinta de Toro, qui reste un des cépages espagnols les plus costauds, sa petite touche féminine.